dimanche 15 juin 2008

Capsule biographique: Évariste L. Léger

Le texte suivant est tiré du livre L'histoire de la paroisse Saint-Antoine (1867-1967) par Évariste L. Léger inspiré d'articles écrits par Jaddus-N. LeBlanc et publiée dans l'Évangéline en 1950 et 1951.

La biographie suivante fut rédigée en 1950 par Jaddus-N.LeBlanc, qui fut le premier maître d'école d'Évariste, en 1904.

Évariste L. Léger

Évariste L. Leger est né à St-Antoine de Kent le 29 mars, 1898, le quatrième enfant du mariage de Laurent à Michel Leger et Émélie à Léon Breau.

Après ses études primaires à l'école du village natal, il entra au collège St-Joseph en septembre 1914 pour y compléter ses études commerciales, qui furent terminées en 1917 quand il obtint son diplôme avec distinction.

Étant en temps de guerre, il entra au service de la Compagnie Robb Engineering Works, d'Amherst, N.-E. où il fut employé pendant une année. En 1918, il entra au service de son père qui était alors dans le commerce de bois et y demeura jusqu' en novembre 1923.

En février 1925, il entra au service de la Compagnie Métropolitan Life, en qualité d'agent et deux ans plus tard il fut promu au grade d'assistant-gérant dans le district de Lewiston, Maine, avec juridiction de leur section détachée de Rumford, Maine.

Le 17 juin 1926, il épousait Florence à Thomas Bourque, de qui sont nés quatre filles et deux garçons.

Sa citoyenneté américaine date de 1935 et, en janvier 1936, ses supérieurs l'appelèrent à devenir l'un des trois gérants acadiens sur un total de 825 gérants, avec bureau à Calais, Maine. Quelque temps après il fut transféré en qualité de gérant à Lowell, Mass., où il demeura pendant cinq ans et en septembre 1941 il fut chargé du district de West Warwick dans l'état du Rhode Island, qui comprend toute la partie sud de cet état. Présentement, il a sous son commandement 22 agents.

L'Université St-Joseph lui décerna un titre honorifique en Sciences Commerciales en juin 1945 et sa compagnie, suivant cet exemple, l'appela à différentes reprises à titre honorifique comme président de l'Association des Gérants du Rhode Island et la partie sud du Massachusetts.

Pendant l'année 1950, ses confrères du Chapitre 30 de Providence, R. I, le nommèrent président de l'Association des vétérans, qui comprend 200 employés avec plus de vingt années de service dans les états du Rhode Island et du Massachusetts.

Il prend une part active aux intérêts civiques, religieux et fraternels de sa ville d'adoption et fait partie du Club Lions, des Elks, du Club Frontenac, de la Chambre de Commerce, de l'Association des Agents d'Assurances et de la Société de l'Assomption. Il fut président de la succursale Belle-Alliance, de Rumford, Maine, et premier président pour l'état du Maine des conventions régionales.

Il dit avec fierté son record de visites annuelles à sa paroisse natale de St-Antoine, qu'il a visitée avec sa femme et famille pendant 27 années consécutives. Ceci est une preuve évidente que malgré qu'il soit à l'étranger ses souvenirs sont toujours pour ses bons amis de St-Antoine.

Il est aussi un lecteur assidu de l'Évangéline. Il me disait il y a quelque temps que quand arrive son courrier, la première chose qui lui vient à l'idée c'est l'Évangéline. Les autres journaux lui sont secondaires.

Comme il a déjà été dit dans un paragraphe précédent, mon ami en 1918 travaillait pour son père. C'est alors que la grippe espagnole, qui faisait tant de ravages dans nos paroisses, fit son apparition à St-Antoine. Durant une période d'un mois, 17 personnes sont décédées de cette terrible maladie.

Dans l'espace de huit jours, je voyais mes trois seules filles, âgées respectivement de 6, 13 et 17 ans, prendre le chemin du cimetière. Au début de cette maladie, les médecins persistaient à dire que cette maladie était contagieuse. Leur persistance était tellement forte, que personne n'osait s'aventurer à soigner ses voisins, même ses parents.

Après la mort de mes enfants, ma femme et mon jeune garçon, âgé de 11 ans, étaient malade au lit. Quant à moi, je ne valais guère mieux. Si nous avons pu porter cette misère, c'est grâce à mon ami et son cousin, Prosper Léger, qui passèrent des nuits entières à nous soigner. Le matin, avant de nous laisser, ils allaient chercher tout ce dont nous avions besoin pour la journée.

Ainsi, ils continuèrent leurs visites jusqu'à temps où nous fûmes capables de nous soigner nous-mêmes. J'ose croire qu'un tel dévouement mérite une récompense ici-bas. C'est probablement la raison pour laquelle il a réussi à obtenir des promotions, telles que mentionnées dans cette biographie.

samedi 14 juin 2008

Formulaire d'adhésion maintenant disponible en-ligne

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jeudi 5 juin 2008

Capsule Biographique: Théophile J.B. Léger (1878-1915)

La biographie suivante, signée Éloi Degrâce, est tirée du Dictionnaire biographique du nord-est du Nouveau-Brunswick, vol. 4. publié par la SHND.

LÉGER, Théophile J.B. (1878-1915)
Marchand général, conseiller municipal du comté de Gloucester.

Théophile naquit le 6 janvier 1878, du mariage de Jean-Baptiste Léger et de Rose Blanchard. De 1892 à 1894, il était étudiant au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et ensuite, il poursuivit ses études au collège Saint-Joseph de Memramcook. Le 17 octobre 1904, il épousa Catherine Comeau, veuve de Charles Doucet. Ils eurent deux enfants.

Théophile était marchand général à Caraquet. Les annonces qu’il faisait paraître dans les journaux de 1906 à 1907 montrent qu’on pouvait se procurer un peu de tout dans son magasin: épicerie, chaussures, chapeaux pour hommes et dames, étoffe à robe, jupes et corsages, ainsi qu’un assortiment de vêtement pour hommes.

Son éducation lui a permis de s’occuper des affaires publiques et de la cause patriotique des Acadiens. De 1902 à 1908, il fut conseiller municipal de Gloucester. De 1913 jusqu’à son décès, il fut membre du comité exécutif de la succursales l’Assomption de Caraquet. Il était aussi membre de la ligue du Sacré-Coeur.

Théophile Léger mourut le 19 mars 1915 après quelques jours de maladie.